Incident de cybersécurité chez InvestorCOM, Cyclo-Défi IUCPQ et suivi des marchés

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Incident de cybersécurité chez InvestorCOM, Cyclo-Défi IUCPQ et suivi des marchés

Incident de cybersécurité chez InvestorCOM

Nous venons d’apprendre que la compagnie InvestorCOM, spécialisée dans la transmission d’informations financières comme les aperçus de fonds, a été victime d’un incident de cybersécurité lié à GoAnywhere, un fournisseur technologique d’InvestorCOM.

InvestorCOM est un partenaire majeur dans l’industrie financière et nous avons eu la confirmation que les compagnies de fonds suivantes ont été touchées par cet incident : Mackenzie, Franklin Templeton et Invesco. Il est possible que d’autres compagnies s’ajoutent à la liste au courant des prochains jours.

Les informations dérobées sont votre nom, votre adresse, votre numéro de compte et votre numéro d’assurance social. Aucun détail des placements comme vos positions ou montants n’ont été dérobés. Les mesures de protections concernant vos comptes ont été renforcées et des vérifications supplémentaires seront faites lors des transactions.

Actuellement, aucune demande de rançon n’a été faite ni aucune mise en vente des données n’a été faite sur le Dark Web.

Il est important de noter que ni Peak ni les compagnies de fonds n’ont été directement victimes de l’incident de cybersécurité et que l’intégrité de leurs systèmes informatiques sont garantie.

Vous allez recevoir au courant des prochains jours une communication des compagnies de fonds touchées par l’incident de sécurité. Nous savons déjà que Mackenzie va vous offrir 2 ans de couverture via TransUnion ainsi qu’une assurance vol d’identité allant jusqu’à 1 000 000 $.

Nous vous invitons à communiquer avec nous si vous avez des questions supplémentaires.

Cyclo-Défi IUCPQ

Comme l’an passé, Vincent a décidé de participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ (Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec) sur la distance de 100km qui aura lieu le 10 septembre 2023.

Dans le but d’encourager les dons pour l’IUCPQ, nous nous engageons à égaler chaque don que vous ferez sur le profil de Vincent d’ici au 10 septembre 2023.

Si vous faites du vélo, nous vous encourageons à vous inscrire et à venir participer au Cyclo-Défi de l’IUCPQ, de nombreuses distances (50, 75 et 100km) sont disponibles.

Suivi des marchés

Résumé du mois

Le mois d’avril aurait été marqué par les chiffres de l’inflation meilleurs qu’attendus au Canada (4%) et aux États-Unis (5%), laissant croire que les hausses de taux sont finies pour le Canada et que les États-Unis devraient en avoir une dernière en mai.

Les résultats des entreprises pour le 1er trimestre de l’année ont été en majorité égaux ou supérieurs aux attentes du marché et la bonne surprise est venue des banques américaines qui ont fait mieux malgré les turbulences du mois de mars.

États-Unis :

Des gains dus à la technologie :

Les principaux indices boursiers américains ont trébuché mardi, mais se sont redressés plus tard dans la semaine pour afficher des gains hebdomadaires modestes d’environ 1 %. Les résultats généralement bons des plus grandes sociétés technologiques ont été à l’origine de la majeure partie de l’élan positif de la semaine.

Apple et Microsoft n’ont jamais eu autant d’influence sur le S&P 500 :

Les deux entreprises ayant les plus grandes capitalisations boursières au monde ont vu leur poids combiné dans l’indice de référence (S&P500) atteindre un niveau record de 14 % cette semaine (voir image ci-dessous), après que les bons résultats de Microsoft et d’autres entreprises ont alimenté un rallye dans les valeurs technologiques. Si l’on ajoute Alphabet Inc, Amazon.com Inc, Meta Platforms Inc et Nvidia Corp, près d’un quart (25%) de chaque dollar investi dans le S&P 500 est désormais réparti entre six sociétés seulement.

Un mois d’avril calme :

Les actions sont restées globalement stables tout au long du mois d’avril, ce qui a entraîné un net recul de l’indice qui mesure les attentes à court terme des investisseurs en matière de volatilité du marché. Le S&P 500 a progressé de 1,5 %, le Dow Jones de 2,5 % et le NASDAQ a enregistré un gain minime, tandis que l’indice de volatilité Cboe a terminé le mois d’avril à son niveau le plus bas depuis le 4 novembre 2021.

Nouvelle baisse de l’inflation :

À la veille d’une réunion de la Réserve fédérale américaine, un rapport publié vendredi a montré que l’indicateur préféré de la Fed pour suivre l’inflation a continué à se modérer. L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle hors alimentation et énergie, la mesure préférée de la Fed pour l’inflation sous-jacente, a augmenté de 0,3 % en mars par rapport au mois précédent et de 4,6 % par rapport à l’année précédente, selon un rapport du département du commerce publié vendredi. La Fed vise un taux de 2 % sur la base d’une mesure plus large, mais considère l’indice de base comme un meilleur indicateur de la tendance.

Ralentissement du PIB :

La croissance économique américaine est restée positive au premier trimestre de cette année, mais elle a nettement ralenti par rapport au trimestre précédent et n’a pas atteint les prévisions de la plupart des économistes. Dans un contexte d’inflation toujours élevée, le PIB a progressé à un taux annualisé de 1,1 % au cours de la dernière période, contre 2,6 % au quatrième trimestre de l’année dernière.

Recul du pétrole :

Après avoir chuté de plus de 5 % la semaine précédente, le prix du pétrole brut américain a de nouveau reculé, tombant sous la barre des 77 dollars vendredi. Il s’agit d’une baisse par rapport au pic récent de plus de 83 dollars atteint le 12 avril.

Surprises en matière de bénéfices :

À mi-parcours de la saison des résultats, la proportion de sociétés du S&P 500 ayant dépassé les attentes des analystes en matière de bénéfices est légèrement plus élevée que d’habitude. Parmi les sociétés qui avaient publié leurs résultats du premier trimestre vendredi, 79 % ont dépassé les attentes en matière de bénéfice net, ce qui est supérieur à la moyenne quinquennale de 77 %, selon FactSet. Dans l’ensemble, les bénéfices devraient diminuer d’environ 3,7 % par rapport à l’année précédente.

Canada :

L’indice composé S&P/TSX a clôturé en hausse de 0,5 % autour de 20 620 vendredi, prolongeant le net rebond de la session précédente avec le soutien des producteurs d’énergie qui pèsent lourd, alors que les investisseurs digèrent une série de nouvelles données économiques.

Les chiffres préliminaires ont montré que le PIB canadien s’est contracté en mars, soutenant les inquiétudes de la BoC concernant les vents contraires économiques et renforçant les attentes que la banque centrale s’abstienne de reprendre son cycle de resserrement.

Les producteurs de pétrole ont augmenté de 2,6 %, les prix du pétrole brut ayant rebondi pour réduire la baisse de cette semaine.

Par ailleurs, les valeurs sensibles aux politiques des secteurs technologique et financier ont augmenté de 0,2 % et 0,5 %, respectivement. L’indice de référence a terminé la semaine en baisse de 0,27 %, mettant fin à cinq semaines consécutives de gains, mais a ajouté 2,5 % ce mois-ci, son meilleur mois d’avril depuis 2020.

Économies européennes :

Les actions en Europe ont chuté alors que les craintes que les augmentations de taux d’intérêt ne fassent basculer l’économie dans la récession se sont intensifiées. En monnaie locale, l’indice paneuropéen STOXX Europe 600 a terminé en baisse de 0,50 %. Les principaux indices boursiers ont été mixtes, voire en baisse. L’indice français CAC 40 a chuté de 1,13 % et l’indice italien FTSE MIB a perdu 2,41 %. L’indice allemand DAX a progressé de 0,26%. L’indice britannique FTSE 100 a perdu 0,55%.

L’économie de la zone euro en croissance ; l’inflation demeure élevée :

L’économie de la zone euro a fait du surplace au cours du premier trimestre, avec une croissance inférieure aux prévisions, selon les données préliminaires. Le produit intérieur brut a augmenté de 0,1 %, un progrès par rapport au dernier trimestre de l’année dernière, où le PIB était resté stable. Les économistes interrogés par FactSet avaient prévu une croissance de 0,15 %. L’économie allemande a stagné, ce qui représente une amélioration par rapport à la contraction de 0,5 % enregistrée au cours du dernier trimestre de l’année dernière, mais est inférieur au taux de croissance de 0,2 % prévu par les économistes.

L’inflation annuelle en Allemagne, ajustée pour la comparaison avec d’autres pays de l’Union européenne (UE), a ralenti à 7,6 % en avril, contre 7,8 % en mars, les augmentations des prix de l’énergie s’étant atténuées. En France, les prix à la consommation ont augmenté de 6,9 %, soit une accélération par rapport à la hausse de 6,7 % enregistrée en mars. En Espagne, le taux d’inflation global s’est établi à 3,8 %, contre 3,1 % le mois précédent.

Japon

Les marchés boursiers japonais ont progressé au cours de la semaine, l’indice Nikkei 225 augmentant de 1,02 % et l’indice TOPIX de 1,10 %. Les marchés ont été soutenus par une BoJ (Bank of Japan) ‘’dovish’’, qui a signalé un engagement continu à sa position ultra accommodante en laissant la politique monétaire, y compris son cadre de contrôle de la courbe de rendement, inchangée.

La BoJ poursuit la continuité de sa politique sous la direction du nouveau gouverneur Kazuo Ueda, et annonce une révision :

La réunion de la BoJ des 27 et 28 avril, la première sous la direction du nouveau gouverneur Kazuo Ueda, s’est inscrite dans la continuité. La banque centrale a maintenu son taux d’intérêt directeur à court terme à -0,1 % et a laissé inchangé son cadre de contrôle de la courbe des taux, en vertu duquel les taux des JGB à 10 ans sont autorisés à fluctuer dans une fourchette d’environ plus et moins 0,5 % par rapport au niveau cible de zéro pour cent.

Toutefois, compte tenu des difficultés rencontrées pour atteindre son objectif de stabilité des prix au cours des 25 dernières années, la BoJ a annoncé qu’elle procéderait à un vaste réexamen de sa politique monétaire, dans un délai prévu d’environ un an et demi. M. Ueda a souligné qu’il était possible de modifier la politique monétaire pendant la durée du réexamen. Dans sa déclaration, la BoJ a supprimé les indications sur les taux d’intérêt et la mention de la nécessité de suivre de près l’impact du COVID, tout en réitérant son engagement à assouplir la politique monétaire.

Sources: Placements Mackenzie, Barron’s, The Wall Street Journal, Reuters, Bloomberg, FactSet, CNBC, Tradingeconomics, Moody’s

Les opinions exprimées dans cette infolettre sont celles de Vincent Pelle et ne reflètent pas nécessairement celles de Services en Placements Peak. Elles reposent sur des informations et ou conditions de marché qui peuvent changer sans pré-avis. Il ne s’agit en aucun temps des conseils en matière de placements. Les sources utilisées sont considérées fiables par l’auteure, mais ne sont pas garanties.

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